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Vous vous souvenez qu'il était du dernier chic de fermer une usine en Occident et d'en ouvrir une en Chine. Ça a très bien marché pendant une vingtaine d'années, pour la Chine qui s'est développée, pour les consommateurs occidentaux qui eurent une grande période sans inflation, mais pas pour beaucoup de salariés occidentaux qui ont perdu leur emploi. Et pas non plus pour certains pays qui se sont trouvés très dépendants de la Chine au moment de la pandémie. Sans parler des Allemands qui se sont découverts très dépendants de la Russie, et dont le gouvernement ne voudrait pas que ça recommence avec la Chine. L'Amérique a prévu des centaines de milliards de dollars pour inciter ses industriels à revenir au pays. Ça semble marcher. Mais les entreprises occidentales renâclent. Elles ne veulent pas abandonner le gigantesque marché chinois. Les Allemands y ont toujours d'énormes projets, la France vient de décider d'y implanter une usine d'Airbus et Elon Musk (qui vient de perdre au moins 22 milliards en reprenant Twitter) va ouvrir à Shanghai sa deuxième usine pour les batteries de ses voitures électriques.

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